« B. Out » vs « B. In » : passer du statut de salarié à l’entrepreneuriat avec l’aide d’un coach

Incertitudes quant à la stabilité du statut de salarié

Êtes-vous d’accord avec le principe que l’entrepreneuriat relève d’une certaine forme d’insécurité ? Compte tenu des évolutions sociétales actuelles, on peut se dire que le salariat évolue davantage aujourd’hui dans un climat d’incertitude.
De toute l’histoire, on n’a jamais vu les salaires augmenter en situation de crise, bien au contraire. Les salariés vont probablement devoir accepter d’être moins rémunérés pour continuer d’évoluer dans un travail plus ou moins anxiogène. C’est un peu le monde à l’envers : être de moins en moins bien payé dans un système où l’on subit de plus en plus de pression… Et le pire c’est que l’on choisit de maintenir cette situation délibérément.

De surcroît la tendance est à l’externalisation des services par mesure d’économie, de flexibilité et à faire appel à des compétences externes et spécialistes dans leur domaine. Les personnes qui n’auront pas créé leur propre emploi d’ici ces prochaines années risquent se mettre en difficulté pour les celles à avenir.

De plus de nos jours, à l’ère de l’explosion d’internet le client ne se déplace plus vers le produit, c’est au produit de se déplacer vers les clients. Les différentes vagues de confinement et l’augmentation du télétravail ont considérablement accéléré le phénomène et le consommateur s’est « formé » à tout faire à distance. Le client a besoin d’un self-service à distance en permanence. On veut pouvoir consommer, se former, apprendre et grandir de chez soi.

Certains vont s’offusquer, refuser le changement… mais il sera plus constructif de se demander ce qu’il y a de stimulant dans ce changement. Et celui qui refuse d’accompagner le changement restera invariablement à côté du train, sur le quai.
La période est réellement propice au changement. Le premier confinement nous a imposé une pause, une respiration qui a permis à grand nombre d’entre nous de réaliser ce que nous ne voulions plus et ce vers quoi nous avions envie d’aller. Ce que l’on croyait stable comme le salariat, devient instable et de fait, déstabilise… et effraie les personnes qui deviennent plus vulnérables.

Une migration vers l’indépendance et l’autonomie est en train de se faire et devient nécessaire. On dit que nos enfants qui vont aujourd’hui à l’école exerceront un métier qui n’existe pas encore… Pourquoi ne pas incarner et devenir l’un de ces nouveaux métiers?

Devenir entrepreneur?

Devenir entrepreneur c’est choisir de faire un métier qui nous plaît vraiment, à l’heure où ne sait plus quel nom dérivé du burn-out donner à un état d’être devenu très courant. En effet, dans un article paru sur Harvard Business Review (hbrfrance.fr), Arnaud Lacan décrit une nouvelle « maladie » pour les salariés, le « brown-out ». Ceux-ci démissionnent mentalement de leur poste par manque de sens, manque de compréhension de leur mission. Donc après le burn-out qui vide le collaborateur de son énergie du fait de la trop grande amplitude de sa tâche ; puis le « bore-out » où le salarié s’épuise d’ennui ; voici donc le dernier né de la fratrie, le brown-out où la personne ressent une perte de motivation globale qui rechigne à s’investir, s’ennuie et se désintéresse.

Quel que soit le titre donné à la conséquence « Burn, bore ou brown-Out », la cause est toujours la même : « B. Out » la personne ne se réalise pas dans son travail, où elle passe souvent plus de la moitié de ses journées. Elle est Out, son corps est là mais son âme, son attention est ailleurs…

Devenir entrepreneur peut répondre à cette simple problématique : occuper une mission, un travail, une activité qui répond aux valeurs profondes de la personne et donc donne nécessairement du sens à la vie professionnelle d’une personne, puisqu’elle le construit, le choisit et met tout en œuvre pour réussir dans ce sens. Ainsi la contribution de la personne est positive et utile à la collectivité. Tout le monde est gagnant.

Devenir entrepreneur c’est décider, faire un choix. C’est faire le choix de ne plus attendre qu’une institution, quelle qu’elle soit nous donne à manger, ou pire, qu’elle décide de ne plus donner à manger. Il s’agit de prendre sa vie en main et de décider pour soi. Est-ce que mon travail, qui occupe un tiers de ma vie est exaltant, passionnant, me tire vers le haut?

Devenir entrepreneur c’est avoir l’envie farouche de se réaliser d’un point de vue personnel et professionnel, de fusionner avec son travail de façon juste et écologique pour tout l’entourage, et tout en gagnant de l’argent. Il s’agit aussi de gagner son temps, gagner en qualité de vie et finalement prendre le risque d’être maître de sa vie. Vivre un « B.In » plutôt que de risquer un « B.Out ».

L’accompagnement à la transition

Oui mais par où commencer ? Apprivoiser l’inconnu, passer le cap, sauter dans le vide ne s’improvise pas et demande du courage ! L’idée d’ailleurs de se faire accompagner pour avancer dans cette direction est plutôt saine. Il ne s’agit pas nécessairement de partir seul(e) à l’inconnu. 9 personnes sur 10 rêvent d’entreprendre, à l’arrivée, seule une personne sur 10 est passée à l’action. Et sur ce dixième, combien réussissent à vivre sereinement de leur activité ?

Il convient de suivre une certaine méthodologie afin de mettre toutes les chances de son côté. Tout d’abord, il s’agit de définir quelles sont les valeurs profondes de la personne, celles qui vont permettre à la personne de s’épanouir dans son travail pour adapter son activité en fonction de soi et non l’inverse afin de ne pas retomber dans un nouveau « B.Out ».

Ensuite, lever les peurs : peur d’être seul (on ne l’est jamais en réalité), peur du regard des autres, peur de son propre regard sur soi, … etc. Il y a tout un travail de prise de conscience et de mise en confiance pour redonner à la personne une base solide, un socle de confiance en soi qu’aucun évènement ne pourra déraciner. En étant aligné avec ses valeurs profondes et ce qui est important pour soi, les peurs disparaissent également.

Et enfin, le lancement de l’activité proprement dit avec la mise en place des stratégies de réussite (autre que stratégies de gestion financière ou comptable). L’état d’esprit de l’entrepreneur conditionne directement sa réussite et la manière dont il va se présenter et présenter ce qu’il fait, aura un impact sur toute la suite. Car être entrepreneur c’est avoir une compétence ET savoir la vendre afin de parvenir à ne dépendre que de soi.

La mission du coach

C’est la mission du coach. Le coaching est une méthode de questionnement et d’accompagnement qui a pour but d’aider à trouver des solutions qui correspondent le mieux à la demande du client et à les mettre en application. Il utilise pour ce faire différentes techniques de thérapie brève afin de dépasser les peurs, lever les freins et les croyances limitantes.

Le coach est également présent avec l’entrepreneur pour le guider sur son alignement et la cohérence globale de toutes les actions mises en place, sur les bonnes pratiques liées à la réussite. Il va mener cet accompagnement en respectant ses réactions, son histoire, sa sensibilité et son avancement sans jugement et avec la plus grande bienveillance. Une personne qui nous fait avancer dans tous les domaines.
Le coach va devoir faire preuve d’une très grande capacité d’écoute et de discernement. Il n’est pas là pour donner des leçons, ni imposer une information descendante, même si le recadrage fait partie des compétences personnelles nécessaires pour le coach. Le coach amène la personne à trouver ses propres réponses, en respectant son rythme et ses capacités.

Et c’est avant tout une affaire de relation. Quelle que soit la technique utilisée, la méthode de questionnement ou d’atteinte d’objectifs mise en place, la seule et unique condition qui va faire du coaching une réussite est la qualité du lien qui existe entre le coaché et son accompagnant. Car c’est à travers la capacité d’une personne à transmettre le bon message que le coaché va pouvoir progresser, grandir et atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.

L’heure est à la responsabilisation, et à la souveraineté. Se prendre en main aujourd’hui pour décider de sa vie de demain. C’est maintenant! Félicitations pour cette prise de conscience et le courage de vous mettre en action! Contactez un coach maintenant pour vous accompagner dans votre démarche pour réussir plus vite et plus loin dans la concrétisation et la réalisation de votre activité en lien avec qui vous êtes réellement, tel est le défi qu’il vous appartient de relever. A vous de jouer!